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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/133

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avoir reçu de l’éducation. — J’ignore ses projets, maman ; vous savez qu’après son affaire, il ne peut reparoître à son corps, ni à son pays. — Oh ! oui, mais cette affaire doit finir par s’arranger ; … il faut qu’il ait les passions bien vives, pour avoir pris vos intérêts avec tant de chaleur. — Je n’avois plus d’intérêt, et je pense aussi qu’il eût été plus sage… — Mais plusieurs jours s’étoient déjà passés, depuis cette singulière avanture ; il ne vous prévint donc pas ? vous ne pûtes rien deviner de ses intentions ? — Il ne l’apprit que par hazard, et ne se donna pas un moment de réflexion. — Ici ma voix s’altéra ; je rougis, et ma mère me regardant fixement, me dit : — qu’avez-vous ? êtes-vous incommodée ? — Je l’assurai que non. — Il est extraordinaire, dit-elle, qu’ayant pu lui taire