Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/149

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encore la surprise de Maurice, de trouver tant de simplicité et de vertus réunies dans une personne, du reste, toute charmante et remplie de graces ; car si Agathe me ressemble, c’est en beau : de grands yeux noirs relèvent son teint, qui pour être un peu brun, n’en est pas moins uni et moins frais : le reste du visage, à-peu-près semblable au mien, si l’on peut se juger soi-même. Mon frère prétend qu’elle est près de moi, le modèle dont je ne suis que l’image soignée par un habile artiste, qui a négligé les premières beautés, pour embellir les détails, et rendre son ouvrage plus délicat et plus achevé. Tu conviendras que cette idée est trop galante, sur-tout pour un frère ; mais, tout en lui en sachant gré, je m’arrête au sentiment que j’éprouvai ; je crois qu’il ne nous