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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/185

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tent encore, et si, comme je crois le deviner, elles cessent bientôt, et ne mettent plus d’obstacles aux desirs de ta famille ; songe à tes promesses, et ne fais pas languir notre bonheur, qui ne peut être complet qu’avec le tien : depuis si long-temps, c’est le vœu de tous ceux qui t’aiment, que ta raison même doit être d’accord avec nos cœurs, et le tien, chère cousine… je ne veux pourtant pas prêcher le censeur ; mais je ne puis croire ton cœur étranger à aucun des sentimens que tu fais naître, et que tu es sûre de conserver toujours.