Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/58

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forts qu’il semble se faire, pour s’habituer, à ce qu’il voit, dans l’avenir. Il me dit quelquefois : — lorsque vous serez heureuse, tout ce que vous avez éprouvée, ne sera plus pour vous qu’un songe. — Il me fait des questions sur les environs de notre demeure ; de celle où je compte retrouver ma famille. On diroit qu’il me fait peindre un tableau dans sa mémoire, pour y conserver des souvenirs. J’ajoute toujours : — nous nous y promènerons ensemble ; et vous nous mènerez un jour, aussi, à la ferme de votre père. — Hier, nous nous promenions dans la forêt, aux environs du camp, avec la nourrice ; nous rencontrâmes Stofflet ; il nous aborda. — Je m’assure, nous dit-il, que la même pensée nous occupe ; ce qui se fait à Rennes : je n’en ai point encore de nouvelles po-