Page:Éphémérides du citoyen - T11-12 - 1769.djvu/60

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une surabondance de productions qui forme un revenu : dès lors, le Vassal propriétaire doit aussi desirer de jouir sans peine de ce revenu, & de faire cultiver son fonds par d’autres. D’un autre côté, la plus grande partie des Seigneurs n’alienent que les parties de leurs possessions les moins à leur portée, & gardent celles qu’ils peuvent faire cultiver à moins de frais. La culture par esclaves n’étant plus pratiquable ; le premier moyen qui s’offrit, & le plus simple pour engager des hommes libres à cultiver des fonds qui ne leur appar-tenoient pas, fut de leur abandonner une portion des fruits; ce qui les engageoit à mieux cultiver que ne le feroient des ouvriers auxquels on donneroit un salaire fixe. Le partage le plus commun a été de faire deux parts égales, dont l’une appartenoit au Colon, & l’autre au Propriétaire. C’est ce qui a donné lieu aux