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Page:Épinay - Les Conversations d’Émilie, 1781, tome 2.pdf/298

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Dix-septieme

chere Maman. Voulez-vous en voir un échantillon ?... Mais non, cela vous fatiguerait peut-être.

La Mere.

Au contraire, cela me reposera.

Emilie.

Eh bien, ma chere Maman, quand je ſerai la gouvernante, je me tiendrai à votre droite ; puis je paſſerai à votre gauche, pour faire la niece ou la poupée ; & quand je me placerai devant vous, ce fera pour ſoufler M. de Gerceuil, qui fait mon frere le Chevalier.

La Mere.

Je crois qu’il faut d’abord retrancher ce dernier rôle. Outre que je ne me ſoucie pas qu’il gagne encore une fois la croix ſans l’avoir méritée, il pourait embrouiller notre exercice de façon que ma faible tête fût hors d’état de le suivre.

Emilie.

A la bonne heure, cela rendra mon