Page:Érasme, Bonneau - La Civilité puérile, 1877.djvu/101

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santé ; il est bienséant de la rendre à l'écart.

Être assis les genoux ouverts en compas et se tenir debout les jambes écarquillées ou tout de travers, est d'un fanfaron. Il faut s'asseoir les genoux rapprochés, rester debout les jambes près l'une de l'autre, ou du moins avec peu d'intervalle. Quelques personnes s'assoient une jambe suspendue sur l'autre, d'autres se tiennent debout les jambes croisées, en forme d'X ; la première attitude est d'un homme inquiet ; la seconde, d'un imbécile.

C'était la coutume des anciens rois de s'asseoir, le pied droit appuyé sur la cuisse gauche ; on y a trouvé à redire. En Italie, pour honorer quelqu'un, on pose l'un de ses pieds sur l'autre et l'on se tient debout sur une seule jambe, comme les cigognes. Cela convient-il aux enfants ? Je n'en sais, ma foi, rien.

De même, pour ce qui est de saluer en fléchissant les genoux, ce qui est convenable ici fait rire ailleurs. Quelques-