Page:Érasme, Bonneau - La Civilité puérile, 1877.djvu/107

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Chapitre II

Du vêtement


Nous avons parlé sommairement du corps, disons un mot du vêtement ; le vêtement est, en quelque sorte, le corps du corps, et il donne une idée des dispositions de l'esprit. Cependant, on ne peut l'assujettir à des règles fixes, puisque tout le monde n'a pas même richesse, même rang ; que ce qui est convenable ou non diffère suivant les pays ; enfin que les goûts n'ont pas toujours été les mêmes dans tous les temps.

Ainsi qu'en beaucoup d'autres choses, il faut ici s'accommoder, comme dit le proverbe, à la coutume et au pays ; j'ajoute : au temps, que les sages mêmes ordonnent de respecter. Dans toute cette diversité, il y a cependant ce qui est