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Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/42

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Or, écoutez (bis) ce que j’ai fait,
Et pardonnez-moi, s’il vous plaît. (bis)

A huit ans un certain prurit
Me fit porter avec délice
Le doigt dans un certain réduit ;
(C’étoit le trou par où je piſſe.) (bis)
Ce doigt, mon pere, (bis) étoit inſtruit,
Il y fit l’office d’un vit. (bis)

Juſqu’à dix ans, mon appétit
Se plut à ce tendre manege.
A dix ans papa me foutit ;
Car à dix ans, par privilège, (bis)
J’avois un con, (bis) n’en doutez pas,
Propre aux plus vigoureux combats. (bis)

Cette épreuve me mit en goût.
Comme moi, vous ſavez, mon pere,
Que la premiere fois qu’on fout,
Plaît trop pour être la derniere, (bis)
Mon jeune frere, (bis) après papa,
Me donna donc ce plaiſir là. (bis)

Un de mes oncles, fin grivois,
Oncle du côté de ma mere,