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Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/70

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Hélas ! je n’ai d’un con foutu que le portrait,
Loin du calice, hélas ! s’échappe ma roſée,
Par ce combat trompeur ma force eſt épuiſée,
Fléchiſſant, raccourci, mon priape aux abois
Epanche triſtement ſes pleurs entre mes doigts.

 Eh bien, mon tendre ami, mon cher & ſavant maître,
Ton diſciple, dis-moi, fût-il digne de l’être.

 Poëtes, taiſez-vous. Par ſes charmes divers,
Le con ſera toujours au deſſus de vos vers,
Le myrthe, le laurier n’eſt pas ce qu’il demande,
Non, qu’un foutre éternel ſoit votre unique offrande,
Ou, ſi vous deſirez le peindre dans ſon beau,
De ſes poils réunis faites-vous un pinceau.




SUPPLEMENT