Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/88

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J’abhorre du poignet l’uſage injurieux
Qui détourne du con par un art odieux ;
Je veux, je veux vous foutre » autant que je vous aime,
Ou me fier à vous, pour me branler vous-même.
Après un tel aveu, vous connoiſſez mon cœur,
Vous ſentez qu’en vous ſeule il a mis ſon bonheur. «
Vous comprenez aſſez quelle affreuſe amertume
Corromproit de mon vit la ſalutaire écume,
Si vous n’abandonniez à ce membre parfait
Qu’un immobile con, acteur froid & diſtrait.
Je vous aime, Roſette, » & j’attends de votre ame
Un amour qui réponde à ma brûlante flamme. «
Mon indomptable vit ne fait rien qu’ardemment :
Je me croirais foutu de foutre foiblement.
De plus d’une façon je ſais foutre & refoutre.
Du palais de Vénus j’ai la maîtreſſe poutre,
Si de la même ſoif votre con ſe ſent pris,
Je vous enconnerai, mais c’eſt à ce ſeul prix ; «
Et de ce tréſor vif l’enceinte ſavoureuſe
Me foutra bien malheur, s’il ne vous rend fouteuſe.