Page:Évanturel - Premières poésies, 1878.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



L’OPTICIEN



DANS un certain faubourg, où brillent les échoppes
Des charcutiers ventrus et des petits marchands,
Je sais un opticien bien connu des myopes,
Qui tient boutique au moins depuis plus de trente ans.


Dans l’art de savoir plaire aux femmes, passé maître,
Quoique voûté, le vieux au teint frais et vermeil,
Sourit quand elles vont voir si le baromètre
Marque le mauvais temps ou marque le soleil.