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Page:Évanturel - Premières poésies, 1878.djvu/11

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xi
Préface

paresseuses qui chantent au soleil, mariant leur voix grêle au sonore sifflement des grives qui s’appellent d’un arbre à l’autre, pendant que tu me récites les derniers vers que vient de t’inspirer l’été ?

La main brunie à l’espagnole,
Semant des bouquets à foison,
L’Été danse la Farandole,
Le pied perdu dans le gazon.

On a déjà compris que mon jeune compagnon n’était autre que l’auteur du présent livre. C’est en souvenir de ces heures charmantes qu’il m’a prié d’exposer dans quelles circonstances ont été conçues les poésies légères qu’il publie aujourd’hui, écloses la plupart au gré du caprice, entre une lecture et une causerie agréables, dans un rayon de soleil, dans la saison des fleurs, comme les papillons. Le plus grand nombre, en effet, offrent cet air