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Page:Évanturel - Premières poésies, 1878.djvu/124

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Pinceaux et Palette



Les fleurs n’y vivent pas et la mort ne recueille
Pour moisson, que le foin oublié du faucheur.
C’est à peine, l’été, si parfois une feuille,
— Triste larme du saule — y tombe comme un pleur.

Je suis allé revoir cette tombe ignorée ;
Et seul, quand j’ai voulu retrouver le chemin,
Quelqu’un était debout, en défendant l’entrée :

C’était l’Oubli, pensif, et le front dans la main.