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À VINGT ANS



L’AVOIR connue au bal, et s’être assis près d’elle,
Dans un coin, et l’avoir trouvée enfin bien belle,
Sans oser cependant regarder dans ses yeux ;
Avoir longtemps senti l’odeur de ses cheveux
Qui, tombés sur son cou, flottaient à l’aventure ;
L’avoir, après le bal, reconduite en voiture,
Sans parler, pour ne pas tomber à ses genoux ;