Page:Évanturel - Premières poésies, 1878.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



SOUVENIR



UN soir du dernier carnaval.
— Un froid de loup, je me rappelle
Nous revenions tous deux du bal,
Bien tard, bien tard, mademoiselle.


Je m’en souviens. Ô vrai bonheur !
Des airs joués à l’ouverture.
Les battements de votre cœur
Gardaient encore la mesure.