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Œillades et Soupirs




Voilà deux jours que seul je pleure ;
Et le pauvre enfant qui t’écrit,
Est bien triste, et ne sait pas l’heure.
Il doit être plus de minuit.


La pluie est forte et bat ma vitre.
Veux-tu, j’irai chez toi, demain ?
Nous nommerons l’amour arbitre,

Et nous nous donnerons la main.