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PASTEL



ON peut voir, me dit-on, à Wexford, en Irlande,
Oublié dans le coin d’un musée, un pastel
Trop beau pour n’être pas de l’école flamande,
Représentant les murs décrépits d’un castel.

Le passé trop vieilli que le présent profane,
À ses créneaux brisés donne un cachet de deuil.
La mousse, le sainfoin, l’ortie et la bardane,
Seuls amis d’aujourd’hui, s’embrassent sur le seuil.