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Pinceaux et Palette


C’est le temps d’aller voir s’habiller les fleurs bleues.
L’on fait, sans le savoir, en rêvant, plusieurs lieues
Dans les herbes, le long de sentiers ravissants.


C’est un matin d’octobre un peu mélancolique.

L’heure passe. On revient par la route publique.
Le soleil est plus haut — le vent s’est réchauffé.
Les piverts ne sont plus dans la forêt rougeâtre ;
Et l’on songe, en marchant, au fauteuil près de l’âtre,
Qui s’ennuie — et surtout à son bol de café.