vais lui donner son congé, à ce séducteur… honnête homme ! Est-ce que vous croyez avoir fait son éloge ?
Mais sans doute, madame, c’est un éloge sincère.
Et mortel… Quels éloges ! Ah ! si c’est comme cela que vous les faites… je vous en prie, dites toujours du mal de moi.
Madame, de grâce, n’ayez pas d’esprit contre moi : cela vous est trop facile.
Ah ! un uniforme ! qu’est-ce que c’est que ça ?… (À madame de Blossac.) Permettez-vous, madame ?
Cela ? c’est une belle action !
Encore ! (À part.) J’ai peur, cela va être quelque noirceur.
C’est un paletot pour une levrette !
Non, c’est un uniforme de major.
Pour un polichinelle ?
Pour un singe ! pour le gagne-pain d’un petit Savoyard dont madame de Blossac est la bienfaitrice… Elle a accueilli l’enfant des montagnes et elle protège sa modeste industrie.
Je la reconnais bien là ! sa bonté est inépuisable. Madame de Blossac étend l’humanité jusque sur…
Les singes !
Jusque sur les moindres créatures… Ce pauvre petit joueur de vielle, comme il va vous bénir !
Eh bien, maman n’est pas dans ces idées-là… Elle ne veut pas que les enfants courent les rues… Elle aussi a re-