Scène IV.
Il refuse de me voir, mais tout n’est pas dit. — Ah ! monsieur des Tourbières, vous désirez me parler ?
Oui, madame. Je pars, je vais à Blois ; j’y serai ce soir ; mais il me faut une autorisation de vous pour visiter votre hôtel.
Quel motif ?…
C’est une idée qui m’est venue.
Monsieur des Tourbières, je vous ai deviné ; il est inutile de jouer avec moi ce rôle que vous avez cru devoir adopter. Je sais que vous êtes un homme d’esprit ; parlez-moi votre langage. Dans quel intérêt allez-vous à Blois ?
Dans l’intérêt de la vérité, dans le vôtre, madame.
Mais n’êtes-vous point l’allié de mademoiselle de Blossac ? ne lui êtes-vous point tout dévoué ?
Dévoué… jamais !… engagé malgré moi ; mais, grâce au ciel, aujourd’hui je suis libre, et je puis parler.
Que savez-vous ?… Ô monsieur, ma fille ?…
Demain, j’espère pouvoir vous éclairer ; mais d’ici là, ayez confiance en moi, donnez-moi l’autorisation que je vous demande. (Apercevant Hector qui entre.) M. de Renneville, qui vient, vous répondra de ma sincérité.
Scène V.
Vous pouvez vous fier à lui, madame, il est des nôtres.