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ACTE CINQUIÈME.
Un boudoir, petit salon d’hôtel garni. Au fond, une grande porte donnant sur un grand salon. À droite, une petite porte. Canapé, console, cheminée avec du feu.
Scène I.
HECTOR, UN DOMESTIQUE.
Hector.
Midi !… Il y a aujourd’hui cinq ans que ce pauvre Arthur a péri victime de l’orgueil de cette femme !
Le Domestique entrant.
Voici le bouquet de bruyères que monsieur a demandé.
Hector.
C’est bien.
(Il prend le bouquet et le place dans une coupe du Japon.)
Le Domestique.
M. le baron des Tourbières est là.
Hector.
Faites-le entrer.
(Le domestique introduit des Tourbières et sort.)
Scène II.
HECTOR, DES TOURBIÈRES.
Des Tourbières.
J’arrive !… Quelle belle invention que les chemins de fer ! Blois n’est plus, comme ils le disent, qu’un faubourg de Paris.
Hector.
Eh bien, vous avez visité l’hôtel de madame de Clairmont ?
Des Tourbières.
Oui.
Hector.
Qu’avez-vous appris ?
Des Tourbières.
Rien… je ne sais rien du tout ; mais je sais comment je peux savoir.
Hector.
Léonard est allé vous rejoindre à Blois ; je vous l’ai envoyé.