Pourquoi ?… c’est… c’est pour empêcher la poussière de sortir.
La poussière !…
Qu’est-ce que je dis donc ?
Maman est allée à la messe avec Mathilde… Elles n’ont pas voulu m’emmener… j’y suis allée ce matin déjà. Je croyais que maman serait trop souffrante et qu’elle ne pourrait pas sortir aujourd’hui… Oh ! Noël, tu as raison, je la regardais tout à l’heure, elle est bien atteinte, ce chagrin l’a brisée.
Le chagrin… oui… effectivement le chagrin… (Il fredonne.) Peuh ! peuh !…
Mais qu’as-tu donc ?
Moi ?… rien… rien… Peuh ! peuh !
Je te parle de mes inquiétudes et tu ne m’écoutes pas.
Si fait, mademoiselle, si fait… Peuh ! peuh !
En vérité, je crois qu’il chante ! Toi, Noël, tu chantes ! Mais qu’est-ce qu’il y a donc ? (S’approchant de Noël.) Noël, tu as l’air tout jeune ! ce n’est pas naturel… Il est arrivé quelque chose… Mais qu’as-tu donc, Noël ?
Je suis bouleversé, n’est-ce pas ? J’ai la figure à l’envers ?… Je vous parais tout drôle, cela doit être. C’est que je viens d’éprouver une émotion, une impression, une commotion violente, et j’ai un peu de peine à me remettre.
Une émotion heureuse, car tu es tout content et tu chantes !
Oui, mademoiselle…