C’est juste.
Quel bonheur ! quel bonheur ! comme nous allons nous amuser ! Ah ! que c’est gentil de ne avoir plus de chagrin ! Et cet affreux deuil ! ô la vilaine robe !… il me tarde de la quitter… je mettrai ce soir ma robe rose !
Comme ça lui va bien, le bonheur ! elle saute comme une petite chèvre !… Mais, mademoiselle, ne sautez donc pas comme ça… si madame vous voyait !…
Oh ! je t’en prie, laisse-moi un peu sortir ma joie… elle m’étouffe. Oh ! c’est si bon de penser qu’il est là, lui, ce cher enfant que nous avons tant pleuré… Il est là !… mon cher petit frère ! — (Elle lui envoie des baisers.) Je le trouve bien embelli… c’est un homme.
Plus… un marin ! Oh ! il a une fameuse tournure, et il est bien mieux que son ami Octave.
Noël, tu es méchant.
Je suis si content… je dis des malices… c’est ma manière de danser, à moi… Mais quel moyen employer pour apprendre à madame ?…
Moi, je ne cherche pas… Dieu m’enverra une inspiration. La seule chose qui m’inquiète, c’est que je ne peux plus être triste !
Ni moi non plus.
Nous voilà bien !
Vous êtes fraîche comme une rose !
Et toi, donc ! tu as un regard brillant qui dit tout.