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Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/424

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Octave.

Mon secret ?…

Blanche.

C’est si dangereux de regarder aimer !

Octave.

Blanche !…

Noël au fond.

J’entends madame !…

Octave.

Adieu.

Blanche.

Ne me quittez pas… Songez-y donc, il faut lui apprendre… Aidez-moi.

Octave.

Il vaut mieux…

Blanche.

Je vous en prie !…


Scène XVIII.

BLANCHE, NOËL, MADAME DES AUBIERS, OCTAVE.
Madame des Aubiers

Mais pourquoi m’a-t-elle trompée ?… Blanche, la vérité même !… Elle m’a fait un mensonge… pourquoi ?… c’est impossible ! je ne veux pas espérer… J’ai peur ! (Haut.) Noël, laisse-nous.

(Noël sort.)

Scène XIX.

BLANCHE, OCTAVE un peu au fond, MADAME DES AUBIERS.
Madame des Aubiers

Tu as peut-être été inquiète de moi, Blanche, de ma longue absence ?… Je t’avais dit que j’allais chez Mathilde, et puis, en descendant l’escalier, l’idée m’est venue d’aller voir Gervaise, tu te rappelles, que tu m’avais dit être si joyeuse ?… Je l’ai trouvée plus triste que jamais.

Blanche.

Gervaise !

Madame des Aubiers.

Elle n’a reçu aucune nouvelle de son fils… Ah ! c’était un trop grand bonheur ! Je savais bien qu’il ne pouvait arriver