Moi aussi… et je m’en vais.
Où donc, méchante ?
Chercher mes dentelles.
Scène XIV.
Et moi, je cours chercher un cabriolet pour l’enlèvement de la pendule… Le char de Vénus traîné par un horloger !… Je peux rire à présent… j’ai la plaisanterie facile… (On entend sonner.) Ah ! mon Dieu, qui vient là ? C’est le cousin de la pendule… Que faire ? que devenir ? Il ne faut pas qu’il assiste à son enlèvement. (Entre l’horloger venant du salon. Il tient la pendule dans ses bras ; elle est enveloppée dans un drap. On sonne encore.) Ce n’est pas la manière de sonner du cousin… je ne reconnais pas son son !…
Si vous ouvriez la porte ?
Je ne puis pas ouvrir.
Voulez-vous que j’ouvre ?…
Ouvre-moi le ventre plutôt, malheureux !
Amédée ! Amédée ! Ouvrez donc, morbleu !… ouvrez donc !…
Ah ! ah ! tout est perdu ! C’est monsieur ! c’est monsieur qui ne devait rentrer qu’à cinq heures… où cacher cet homme ?… S’il le voit, tout est découvert… Ah ! monsieur, je vous en supplie, entrez dans cette chambre ! mettez le verrou et ne répondez qu’à ma voix.
« Mais dans le salon…