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Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/450

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Henriette.

Moi aussi… et je m’en vais.

Amédée.

Où donc, méchante ?

Henriette.

Chercher mes dentelles.

(Elle sort par le fond, emportant la robe.)

Scène XIV.

AMÉDÉE, puis L’HORLOGER.
Amédée.

Et moi, je cours chercher un cabriolet pour l’enlèvement de la pendule… Le char de Vénus traîné par un horloger !… Je peux rire à présent… j’ai la plaisanterie facile… (On entend sonner.) Ah ! mon Dieu, qui vient là ? C’est le cousin de la pendule… Que faire ? que devenir ? Il ne faut pas qu’il assiste à son enlèvement. (Entre l’horloger venant du salon. Il tient la pendule dans ses bras ; elle est enveloppée dans un drap. On sonne encore.) Ce n’est pas la manière de sonner du cousin… je ne reconnais pas son son !…

L’Horloger.

Si vous ouvriez la porte ?

Amédée.

Je ne puis pas ouvrir.

L’Horloger.

Voulez-vous que j’ouvre ?…

Amédée.

Ouvre-moi le ventre plutôt, malheureux !

Gonzalès appelant du dehors.

Amédée ! Amédée ! Ouvrez donc, morbleu !… ouvrez donc !…

Amédée, éperdu.

Ah ! ah ! tout est perdu ! C’est monsieur ! c’est monsieur qui ne devait rentrer qu’à cinq heures… où cacher cet homme ?… S’il le voit, tout est découvert… Ah ! monsieur, je vous en supplie, entrez dans cette chambre ! mettez le verrou et ne répondez qu’à ma voix.

« L’Horloger.

« Mais dans le salon…