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POPULATION DES TROIS ARRONDISSEMENTS DES LANDES

À DIVERSES ÉPOQUES.

1801 1804 1806 1821 1826 1831 1836 1841 Augmentation p. 100.
M. de Mar. 71 707 75 115 77 225 82 364 86 859 91 595 93 292 94 145 31 80
S. Sever. 77 467 80 384 80 602 83 585 84 486 90 446 90 500 88 587 14 20
Dax . . . . 75 098 80 601 82 486 90 362 93 959 90 463 101 126 105 345 40
224 272 235 556 240 313 256 311 265 314 272 504 284 918 288 077 28 50

On voit par ce tableau que l’augmentation de la population a été pour le département de 28 1/2 p. 100. Cette moyenne a été dépassée de 11 1/2 p. 100 par le troisième arrondissement ; de 3 p. 100 par le premier : le second est resté de 44 p. 100 au-dessous.

L’arrondissement de Saint-Sever était le plus peuplé au commencement du siècle. Il passa au second rang en 1806 ; au troisième en 1831 ; enfin, dans la période de 1832 à 1841, sa population absolue a rétrogradé.

Il semble résulter de ce premier aperçu que l’arrondissement qui présente la plus forte production et le plus grand commerce de matières résineuses est celui qui a la plus rapidement prospéré. L’arrondissement qui vient en seconde ligne pour cette culture, est aussi en seconde ligne pour l’accroissement de la population. Enfin, l’arrondissement où la culture du pin n’occupe qu’une place insignifiante, et qui tire la principale source de ses revenus de la vigne, est demeuré à peu près stationnaire.

Mais cela ne nous apprend rien de très-précis sur l’influence des pins, des labourables et des vignes relativement à la population, puisque chacun de nos arrondissements