Page:Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, Guillaumin, 4.djvu/137

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SOPHISMES


ÉCONOMIQUES




DEUXIÈME SÉRIE[1].

(2e édition.)



La requête de l’industrie au gouvernement est aussi modeste que celle de Diogène à Alexandre : Ôte-toi de mon soleil.
(Bentham.)




I. — Physiologie de la Spoliation[2].


Pourquoi irais-je m’aheurter à cette science aride, l’Économie politique ?

Pourquoi ? — La question est judicieuse. Tout travail est assez répugnant de sa nature, pour qu’on ait le droit de demander où il mène.

Voyons, cherchons.

Je ne m’adresse pas à ces philosophes qui font profession

  1. La seconde série des Sophismes économiques, dont plusieurs chapitres avaient figuré dans le Journal des Économistes et le journal le Libre Échange, parut à la fin de janvier 1848. (Note de l’éditeur.)
  2. V. au tome VI, les chap. xviii, xix, xxii et xxiv pour les développements projetés et commencés par l’auteur sur les Causes perturbatrices de l’harmonie des lois naturelles. (Note de l’éditeur.)