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Page:Œuvres complètes de François Villon.djvu/133

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DE FRANÇOIS VILLON.

De me juger par fausserie.
Etoit-il lors temps de me taire ?

Cuidez-vous que soubz mon cappel
N’y eust tant de philosophie
Comme de dire : « J’en appel » ?
Si avoit, je vous certifie,
Combien que point trop ne m’y fie.
Quand on me dit, présent notaire :
« Pendu serez ! » je vous affie,
Estoit-il lors temps de me taire ?

ENVOI.

Prince, si j’eusse eu la pepie,
Pieça je fusse où est Clotaire,
Aux champs debout comme ung espie.
Estoit-il lors temps de me taire ?



LE DIT
DE LA NAISSANCE MARIE.
Jam nova progenies celo demittitur alto.
Virg., ecl. 4, v. 7.

O louée Conception,
Envoiée sà jus des cieulx ;
Du noble Lys digne syon ;
Don de Jhésus très précieux,
Marie, nom très gracieux,
Font de pitié, source de grace,