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Page:Œuvres complètes de François Villon.djvu/152

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LE JARGON OU JOBELIN
DE MAISTRE
FRANÇOIS VILLON.

BALLADE I.


A Parouart, la grand Mathe Gaudie,
Où accollez sont duppez et noirciz,
De par angels suyvans la paillardie,
Sont greffiz et prins cinq ou six.
Là sont bleffeurs, au plus hault bout assis
Pour l’evagie, et bien hault mis au vent.
Escevez-moy tost ces coffres massis !
Ces vendengeurs, des ances circoncis,
S’embrouent du tout à néant…
Eschec, eschec, pour le fardis !

Brouez-moy sur ces gours passans,
Advisez-moy bien tost le blanc,
Et pictonnez au large sur les champs :
Qu’au mariage ne soyez sur le banc
Plus qu’un sac de plastre n’est blanc.