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XIX
PRÉFACE

qu’on doive prendre au sérieux les huitains CLX et CLXI du Grand Testament. Il fit entrer dans son recueil diverses pièces connues comme étant de Villon et beaucoup d’autres qu’on lui attribue avec plus ou moins de vraisemblance, mais sans dire des unes ni des autres qu’elles étaient de lui.

M. Brunet a donné, dans la dernière édition du Manuel du Libraire, une excellente notice des éditions de Villon. La première avec date est de Paris (Pierre Levet), 1489, in-4o. Il en parut plusieurs autres à la fin du XVe siècle et au commencement du XVIe. Celle de Paris, Galiot Du Pré, 1532, in-8, est la première à laquelle on ait joint les Repues franches, le Monologue du franc archier de Baignolet et le Dialogue des seigneurs de Mallepaye et de Baillevent[1].

L’année suivante, le même Galiot Du Pré publia la première édition des œuvres de Villon revues par Clément Marot.

En 1723 il parut chez Coustelier une édition de Villon, avec les remarques d’Eusèbe de Laurière et une lettre du P. Du Cerceau.

Les œuvres de Villon furent réimprimées en 1742, à la Haye, avec les remarques de Laurière, Le Duchat et Formey, des mémoires de Prosper Marchand et une lettre critique extraite du Mercure de février 1724.

En 1832 parut l’édition de Prompsault, fruit de longues et laborieuses recherches, et qui, sans être parfaite, ne méritait pas le discrédit dont elle a été frappée pendant longtemps.

Dans l’édition de 1854, due aux soins de M. P. L.

  1. Il avait été fait antérieurement plusieurs édition : des Repeues franches, qui s’ajoutaient aux éditions correspondantes des œuvres de Villon, mais qui portaient des signatures ou une pagination séparées.