Page:Œuvres complètes de François Villon.djvu/252

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
224
NOTES.

ramoneurs ; M. P. L., par batteurs de tapis ; Prompsault, par porteurs de housseaux ou de bottes ; M. Campeaux, par écoliers portant des housses, comme ceux du collége de Navarre. Son explication me paraît la meilleure, à moins que housseurs ne signifie faiseurs de houseaux. Il y a un rapprochement à faire entre cette supposition et, d’une part, les conjectures de M. Campeaux relativement à la profession du père de Villon ; d’autre part, l’affirmation très-nette de la onzième des pièces attribuées à Villon, que je publie, p. 139. « … Mon père est cordouennier. » Malheureusement ce rondeau n’est pas plus certainement de Villon que la Ballade des povres housseurs.

P. 120. Probleme ou Ballade Publié pour la premiere fois par Prompsault. En manuscrit dans La Monnoye.

P. 121. Ballade contre les mesdisans de la France. Prompsault a cru publier cette pièce pour la première fois ; mais il en existe une édition en caractères gothiques, reproduite par M. A. de Montaiglon dans les Anciennes Poésies françoises, t. V, p. 320, qui m’a fourni de bonnes variantes. La Monnoye la connaissait. Elle existe en manuscrit dans son exemplaire annoté, avec le titre qu’elle porte ici.

P. 124. Le Jargon ou Jobelin. Tous les éditeurs de Villon ont reculé devant l’explication de ces ballades en argot. Je suis leur exemple ; mais cela ne doit pas décourager ceux qui voudraient tenter l’entreprise. En recueillant avec soin toutes les variantes des anciennes éditions, en rapprochant les ballades de Villon des monuments assez nombreux de ce langage qui nous restent du XVe siècle et du commencement du XVIe, on arriverait probablement à quelque chose de satisfaisant.

P. 133. Poésies attribuées à Villon. J’ai choisi