son p’tit bonnet… », s’obstinant à cette idée qui dominait à présent toutes les autres.
Renardet cria de loin : « Vous déjeunez avec nous, monsieur l’abbé. Dans une heure. »
Le prêtre tourna la tête et répondit : « Volontiers, monsieur le maire. Je serai chez vous à midi. »
Et tout le monde se dirigea vers la maison dont on apercevait à travers les branches la façade grise et la grande tour plantée au bord de la Brindille.
Le repas dura longtemps ; on parlait du crime. Tout le monde se trouva du même avis ; il avait été accompli par quelque rôdeur, passant là par hasard, pendant que la petite prenait un bain.
Puis les magistrats retournèrent à Roüy, en annonçant qu’ils reviendraient le lendemain de bonne heure ; le médecin et le curé rentrèrent chez eux, tandis que Renardet après une longue promenade par les prairies, s’en revint sous la futaie où il se promena jusqu’à la nuit, à pas lents, les mains derrière le dos.
Il se coucha de fort bonne heure et il dormait encore le lendemain quand le juge