Page:Œuvres complètes de H. de Balzac, X.djvu/386

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Visse affiez meinnesire te Lasse-et-bette, meinnesire Fauqueleine te l’Agatemî

— Monsieur le baron !

Hé ! terteifle, ne zoyez pas si motesde, monsir l’atjouinde, ché abbris ké le roa affait tite ké fodre palle

— Le roi ? dit Birotteau qui n’en put savoir davantage.

Il entra familièrement un jeune homme dans l’appartement, et dont le pas, reconnu de loin par la belle Delphine de Nucingen, l’avait fait vivement rougir.

Ponchour, mon cher te Marsay ! dit le baron de Nucingen, brenez ma blace ; il y a, m’a-t-on tite, ein monte fu tans mais bourreaux. Che sais bourqui ! les mines te Wortschinne tonnent teux gabitaux de rendes ! Vi, chai ressi les gondes ! Visse affez cend mile lifres de rende te plis, matame ti Nichinnkeine. Vi pirrez acheder tis cthindires ei odres papiaulles pour edre choli, gomme zi vis en affiez pesouin.

— Grand Dieu ! les Ragon ont vendu leurs actions ! s’écria Birotteau.

— Qu’est-ce que ces messieurs ? demanda le jeune élégant en souriant.

Foilà, dit monsieur de Nucingen en se retournant, car il atteignait déjà la porte, elle me semple que ces bersonnes… Te Marsay, cezi ai mennesire Pirôdôt, vodre barfumire, ki tonne tes palles t’eine manniffissensse hassiatique, ai ke lei roa ha tégorai

De Marsay prit son lorgnon, et dit : — Ah ! c’est vrai, je pensais que cette figure ne m’était pas inconnue. Vous allez donc parfumer vos affaires de quelque vertueux cosmétique, les huiler…

Ai pien, ces Rakkons, reprit le baron en faisant une grimace d’homme mécontent, afaient eine gomde chaise moi, che les ai faforissé t’eine fordine, et ils n’ont bas si l’addentre ein chour te plis.

— Monsieur le baron ! s’écria Birotteau.

Le bonhomme trouvait son affaire extrêmement obscure, et, sans saluer la baronne ni de Marsay, il courut après le banquier. Monsieur de Nucingen était sur la première marche de l’escalier, le parfumeur l’atteignit au bas quand il entrait dans ses bureaux. En ouvrant la porte, monsieur de Nucingen vit un geste désespéré