Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/179

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reuse et morne ; leurs rides ont l’air de souffrir ; et les yeux sont inquiets, humides, sanglants, comme blessés. Un surtout, petit, maigre, avec une barbe en désordre que comprime un mouchoir rouge soutenant la mâchoire malade. Une humilité mauvaise le courbe. Il doit être méchant ; mais il a l’air tellement épouvanté ! Il offre des salades avec un geste effrayé, tragique ; on dirait qu’il présente vaguement devant lui, pour conjurer de mauvais sorts épars, des gerbes expiatoires.

2 mars 1890.