Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/67

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LE TRÉSOR

À Rodolphe Darzens.

Les claires heures des printemps
Sont des gemmes qu’en leurs largesses
Nous jettent des cieux éclatants
Les mains d’invisibles princesses.

Tous ces joyaux spirituels,
Tombés des célestes Golcondes,
Tiennent des bonheurs virtuels
Cachés dans leurs clartés profondes.