Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 3, 1831.djvu/31

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taquer en France ; car ainsi sommes-nous faits : quand l’humeur critique nous domine, nous l’exerçons toujours contre les nôtres, tant est grand notre respect pour les étrangers et pour les morts ! C’est donc un poëme en vers alexandrins que nous offrons au public ; nous avons essayé de les rajeunir plutôt en les ramenant aux principes de l’école du seizième siècle, qu’en les jetant dans le moule des poëtes du siècle dernier. Si nous avons fait erreur, la faute n’en doit pas être imputée à l’alexandrin, mais à nous. Au reste, la question, tant en faveur du rhythme que du plan, sera bientôt décidée, si le lecteur parvient à lire nos huit chants avec intérêt, sans fatigue et sans ennui.


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