Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 4, 1831.djvu/273

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C’est au moment de subir une captivité individuelle que je consacre ce nouveau chant à nos libertés publiques ; puissé-je, quand je serai redevenu libre, ne pas me trouver enveloppé dans le grand esclavage de la France !

Encore une fois je descends dans l’arène, réduit à la moitié de mes forces ; M. Méry, à qui l’amitié et les habitudes littéraires m’unissent si étroitement, est toujours retenu dans notre patrie commune par sa santé chancelante, et par le plus grand des malheurs domestiques, le deuil paternel. Si nos lecteurs se plaignent au premier abord de ne pas trouver ici l’empreinte ordinaire de nos ouvrages, je n’en serai certainement pas surpris, moi, qui, dans cette composition, ai tant éprouvé le vide de cette absence, et qui ne cesse de gémir sur cette mutilation passagère.