Page:Œuvres de Barthélemy et Méry, tome 4, 1831.djvu/318

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Témoins de tant de merveilles, nous avons écrit ce poëme sous leur inspiration ; la poésie est bien froide après un drame si vivant, et les émotions sont encore trop ferventes, pour qu’on puisse donner à une œuvre de littérature ces soins minutieux, enfans des calmes loisirs. N’importe ; nous nous sommes hâtés de payer notre dette à la circonstance, nous qui avons si souvent chanté le drapeau tricolore devant Villèle et Polignac. D’ailleurs, nous osons dire à la critique qu’un bon nombre de ces vers n’ont pas été composés dans le silence du cabinet, et que nous avions cessé d’être poëtes pour nous faire citoyens.


Séparateur