Page:Œuvres de Blaise Pascal, I.djvu/377

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LETTRE DÉDICATOIRE A MGR LE CHANCELIER 321

l'endroit marqué <î> sur lappuy marque 4> dans la seconde figure.

Mais il faut remarquer que la petite pièce {-[ T « est mo- bile sur l'axe )( , qu'elle est pressée par vn ressort A %> qui la pousse tousjours vers le centre, et que cette pièce glissant par sa concavité T A sur les pointes de la roue qui dans la machine des dixaines est semblable a la roue / dans la ma- chine des nombres, a tousjours son extrémité \-\ T appuyée contre une des dents de laditte roue, ce qui fait que lorsque toute la pièce tombe par son poids cette extrémité \-\ T pousse cette seconde roue d'un cran. Il y a 4 pièces comme celle là. La première est appuyée sur la machine des nombres, et sert a pousser celle des dixaines. La seconde est appuyée sur la machine des dixaines et pousse celle des centaines. La troi- sième est appuyée sur celle des centaines et pousse celle des mille. Et la quatrième est appuyée sur celle des mille et pousse celle des dix milles. D'où il arrive que quand toutes ces pièces sont levées et prestes a tomber (qui est lors qu'aux trous de l'addition tous les 9 paroissent) si on adjouste i , cest a dire si on fait marcher la roue des unitez F de la première figure un cran, toutes ces pièces venant à tomber les unes après les autres font passer très promptement ce mouvement de la première roue jusques a la dernière. Et au lieu de tous les 9 qui paroissoient, il vient des zéro en leur place.

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