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Page:Œuvres de Blaise Pascal, II.djvu/402

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382 ŒUVRES

Le troisiesme est sur ce que tu dis que tu n'écris ces choses que pour nous faire entendre que tu es dans ce sentiment. Nous avons à te louer et à te re- mercier également sur ce sujet ; nous te louons de ta persévérance, et te remercions du tesmoignage que tu nous en donnes. Nous avions déjà tiré cet aveu de M' Perier, et les choses que nous luy en avions fait dire nous en avoient asseurés ; nous ne pouvons te dire combien elles nous ont satisfaits, qu'en te représentant la joye que tu recevrois si tu entendois dire de nous la mesme chose.

Nous n'avons rien de particulier à te dire sinon touchant le dessein de vostre maison^ Nous sçavons que M'^ Perier prend trop à cœur ce qu'il entreprend pour songer pleinement à deux choses à la fois, et que ce dessein entier est si long, que, pour l'ache- ver, il faudroit qu'il fust longtemps sans penser à autre chose. Nous sçavons aussy bien que son projet n'est que pour une partie du bastiment ; mais, outre qu'elle n'est que trop longue elle seule, elle engage à l'achèvement du reste aussytost qu'il n'y aura plus d'osbtacle, de quelque resolution qu'on se fortifie pour s'en empescher, principalement s'il employé à

I. « La belle maison de Bien-Assis, située hors la ville », comme dira Marguerite Perier. C'est de cette maison que Pascal écrit à Fer- mat, le lo août 1660. Par la suscription d'une lettre que Gilberte Pascal adresse à son fils à l'occasion de son mariage (m» 12988, f. fr., fo 747), on voit qu'Etienne Perier se faisait appeler M. de Bienassis. M. Jaloustre a fait l'histoire de ce château dans son étude sur Marguerite Perier, et a publié une photographie de son état ac- tuel {Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, A.nnée 1901, p. 101 sqq.)-

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