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Page:Œuvres de Blaise Pascal, III.djvu/61

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INTRODUCTION

De la lettre écrite par Pascal à son beau-frère et à sa sœur le lendemain de la profession de Jacqueline, quelques lignes seulement ont été conservées. Voici, à titre de complément, ou de contraste, un passage intéressant de la lettre que la mci e Agnès envoyait le même jour à la sœur Marie Dorothée de l'Incarnation le Conte. Elle y parle des « trois sœurs d'hier, qui sont des âmes d'oraison, mais d'une oraison, elles ne sentent pas elles mesmes parce qu'elle est continuelle. Nous devons des actions de grâces à Dieu de nous les avoir données, car certes ce sont des personnes rares pour la solidité de la vertu. M. Singlin sentoit bien cela dans son sermon, car il le prescha miraculeusement bien, et on voyoit qu'il a voit son compte en elles » ^Lettres, t. I, p. 266). L'annotatrice de la correspondance de la mère Agnès^ donne les noms des deux compagnes de la sœur Jacque- line de Sainte-Euphémie Pascal : la sœur Marguerite de Sainte- Gertrude du Pré ^ et la sœur Marie de Sainte-Aldegonde des Pommares^. Elle ajoute que ce fut M. de Sainte-Beuve qui les reçut à la profession.

1. Prosper Faugcre a présenté au public l'édition dans une Préface datée de juillet 1857; mais le travail de l'édition et l'annotation sont dues, d'après une communication que M. Gazier nous a faite, à Mlle Rachcl Gillet.

2. Voir Vies intéressantes et édifiantes des Religieuses de Port-Royal, 1761, t. II, p. 36o sqq., et le Nécrologe de ijaS, p. 26/i.

3. Nécrologe de 1728, p, 5.

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