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Page:Œuvres de Blaise Pascal, V.djvu/237

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DIXIÈME PROVINCIALE. — INTRODUCTION 291

p. 28. n° XXXIIl. Mais s’il arrive, adjoustent-ils (pour ne rien obmettre de tous les excès imaginables) que cette personne ne profite point de tous les advertissemens qu’on luy a donnez? Si elle n’a point gardé les promesses qu’elle avoit faites de changer de vie? Si elle n’a point travaillé à purifier son cœur, et à surmonter ses vicieuses habitudes? Il n’importe, disent-ils, et quoy que quelques-uns tiennent qu’on luy doit en ce cas refuser l’Absolution, neantmoins la VERITABLE OPINION que l’on doit suivre, est qu’il la luy faut accorder (Bauny, de Sacr. tr. 4. de Pœnit. q. 15. Sanchez, Sum. lib. 2. c. 32. num. 45) [p. 259 sq.].

p. 29. n° XXXIV. Ils soustiennent aussi, Qu’on doit absoudre celuy qui avouë que l’esperance d’estre absous, l’a porté à pecher avec plus de facilité qu’il n’eust fait, s’il n’eust point eu cette esperance (Bauny, ibidem) [p. 260].

n° XXXV. Et enfin, pour aller au delà de tout ce qu’on pourroit croire, ils s’emportent jusques à maintenir, Que l’on ne doit, ny refuser, ny mesme differer l’Absolution à des personnes qui sont dans des habitudes de crimes contre la Loy de Dieu, de la Nature, ou de l’Eglise, encore que l’on n’y voye aucune espece d’amendement. Etsi emendationis futuræ spes nulla appareat. (Bauny, ibidem)[p. 260].

ARNAULD. — Defense de la Verité Catholique, contre les erreurs et les Heresies du Livre du Sieur de la Milletiere, intitulé le Pacifique Venerable, composée par M. Arnaud .... Paris, 1644, 63 p. in-4o.

p. 26. note c. Sacramenti Pœnitentiæ necessitas ad remittenda baptizatorum lethalia peccata, ex verbis institutionis confîcitur. Ad illud sufficit Attritio naturalis, modo honesta. Non datur Sacramentum validum informe, ex defectu Contritionis, aut Confessionis {Thèses de Theologie soustenuës au College de Clermont 1643, au mois d’Aoust) [p. 268].

[ARNAUD]. — Apologie de Monsieur Jansenius Evesque d’Ipre, et de la doctrine de S. Augustin, expliquée dans son livre, intitulé Augustinus, Contre trois Sermons de Monsieur