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termine à deux choses, l’une à diffamer la Religion par les insolentes railleries qu’il fait des choses les plus saintes ; l’autre à enerver ou affoiblir la Censure de la Faculté.... La premiere donne à penser qu’au Senat du Port-Royal, et selon ses Docteurs Casuistes, l’impiété n’est comptée que pour un atome et pour une chose de neant, puisqu’ils en font si peu d’estat, que de la rendre publique, et la faire prosner dans les ruës ; car on sçait de qui vient cette piece.
p. 107. Septième Consideration sur la troisiéme Lettre adressée à un Provincial.
... [Mr Arnauld] s’avise dans cette troisiéme Lettre de monter sur le Theatre, et de faire le Comique sous la représentation d’un Hermaphrodite, qui pour sujet de son entrée s’est proposé d’annoncer les eloges et les loüanges incomparables que merite Mr Arnauld dans ses deux premieres gazettes. ... Il paroist en suite... sous un visage feminin, coquet, poudré, musqué, et si mignard, que l’Assemblée est toute surprise de ce soudain changement. Et comme les loüanges des Dames ont quelque chose de plus charmant et de plus delicat que celles des hommes, cette mignonne joignant le son de sa voix à celuy des paroles, produit une si douce harmonie dans le recit des eloges miraculeux, qu’elle donne à l’Auteur de ces belles gazettes, que peut s’en faut que toute l’assistance n’en demeure pâmée...
La seconde partie de cet Ecrit, qui porte le nom de Troisième Lettre écrite à un Provincial, est bien l’une des plus fausses gazettes, qui soit encore sortie de l’Imprimerie du Port-Royal, (car ces Messieurs ont tous leurs Officiers qui les suivent et les accompagnent par tout à la mode des Princes)...
La sixième Provinciale est datée du 10 avril ; nous ignorons à quelle date elle parut. Nicole la revit, dit une note de Fouillou, à l’Hôtel des Ursins. Plusieurs impressions in-4o en furent faites; il semble même que l’une d’entre elles est postérieure aux éditions in-12 de 1667.
