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P. Annat (Racine, Abrégé de l’Histoire de Port-Royal ; Larrière, Vie d’Arnauld; Backer et Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus); mais le P. Annat n’avoua jamais cet ouvrage. On entreprit de le réfuter par une Response à un escrit publié sur le sujet des miracles qu’il a pleu à Dieu de faire à Port-Royal depuis quelque temps par une Sainte Espine de la Couronne de Nostre-Seigneur, Paris, 1656, 4-28 p. in-4o.
Cette réponse, imprimée avant la fin de septembre et qui ne parut qu’au début de novembre, a été parfois attribuée à Pascal, d’après une indication très hésitante du Recueil d’Utrecht de 1740, p. 449 : « on a lieu de croire que M. de Pont-Château [en] est en partie l’Auteur, peut-être avec M. Paschal », indication reprise par Besoigne dans son Histoire de l’Abbaye de P. R. de 1702, T. I. p. 385. Mais les affirmations concordantes de d’Asson de Saint-Gilles (cf. ci-dessus), reproduites, nous dit Fouillou, dans le Catalogue dressé par Le Maître et Sainte-Marthe, — et celles d’Hermant. Mémoires, T. III, p. 190, permettent de l’attribuer d’une façon certaine à Antoine Le Maître. On doit donc le retirer des œuvres de Pascal, où Bossut l’a introduit, avec de très fortes réserves, par un excès de scrupule. Il est d’ailleurs probable que toutes les relations de miracles dont il est rempli ont été rédigées par Pontchâteau qu’on appelait le « Greffier de la Sainte-Épine » . Cf. supra T. IV, p. 387 sqq.
II — LES RÉPONSES DU P. NOUET; LES « IMPOSTURES ».
Le premier des ouvrages mentionnés par Saint-Gilles relève six « Impostures » dans les Provinciales. Le P. Nouet 1, qui avait déjà attaqué Arnauld lors de la Fréquente Communion, et qui croyait avoir affaire au même adversaire, en est l’auteur. Il fit, à la même époque, paraître une Réponse à
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1. Jacques Nouet, jésuite français (1605-1680), fut professeur d’humanités et prédicateur.
