propre eglise le jour de l'Assomption, où il l'accusoit
de plusieurs choses, et entr'autres de s'estre
rendu scandaleux par ses galanteries, et d'estre suspect
d'impieté, d'estre heretique, excommunié, et enfin
digne du feu. A cela M. Puys répondit; et le P. Alby
soûtint par un second livre ses premieres accusations.
N'est-il donc pas vray, mes Peres, ou que
vous estiez des calomniateurs, ou que vous croyiez
tout cela de ce bon Prestre, et qu'ainsi il falloit que
vous le vissiez hors de ses erreurs pour le juger
digne de vostre amitié? Escoutez donc ce qui se passa
dans l'accommodement qui fut fait en presence d'un
grand nombre des premieres personnes de la ville,
dont les noms sont au bas de cette page, comme ils
sont marquez dans l'acte qui en fut dressé le
25. Sept. 1650 *. Ce fut en presence de tout ce
monde que M. Puys ne fit autre chose que declarer,
Que ce qu'il avoit écrit ne s'addressoit point aux PP.
Jesuites : Qu'il avoit parlé en general contre ceux qui
* Monsieur de Ville Vicaire general de M. le Cardinal de
Lyon : M. Scarron Chanoine, et Curé de S. Paul : M. Margat
Chantre : Messieurs Bouvaud, Seve, Aubert, et Dervieu,
Chanoines de S. Nisier : M. du Gué President des Tresoriers
de France : M. Groslier Prevost des Marchands : M. de Flechere President et Lieutenant general: Messieurs de Boissat, de S. Romain, et de Bartoly Gentilshommes : M.Bourgeois premier Advocat du Roy au Bureau des Tresoriers de France : Messieurs de Cotton pere et fils : M. Boniel :
qui ont tous signé à l'original de la declaration, avec M. Puys et le P. Alby¹ .
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1. La première édition de Wendrock ne donne pas cette note.