Page:Œuvres de Blaise Pascal, VII.djvu/111

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8. Elles ne vont d’ordinaire jamais seules parmy le Monastère, et encore moins deux ou trois ensemble : S’il arrive neantmoins quelque nécessité de faire faire quelque voyage parmy le Monastère, l’on prend une des plus sages et des moins curieuses, et cela mesme fort rarement.

De la Sainte Messe.

1. En suitte de Tierce, toutes vont à la Sainte Messe, si ce n’est de fort petites, ou quelques-unes qui seroyent encore légères et badines. En ce cas, il demeure une Sœur pour les garder, et leur faire entendre la Sainte Messe dans le mesme respect qu’à l’Eglise.

On les accoustume de jeunesse à entendre la Sainte Messe à genoux : l’on a esprouvé que cette posture n’est pas si difficile quand on s’y est accoustume de bonne heure.

2. On a jugé qu’il vaut beaucoup mieux, quand les Enfans sont petites ou trop légères, de les retenir à la chambre, que de leur laisser prendre une mauvaise habitude d’y parler ou badiner à l’Eglise.

3. Au commencement du Sub tuum, etc. qui est une Antienne de la Sainte Vierge qu’on chante immédiatement devant la Sainte Messe, elles se mettent toutes à genoux deux à deux au milieu du Chœur un peu esloignées les unes des autres, les mains jointes dessus leur scapulaire, et sans gants tout le long de la Messe. Elles s’y doivent tenir dans un grand respect et aplication à Dieu : C’est pourquoy on tasche de les bien instruire sur toutes les cérémonies et parties du Saint Sacrifice. Elles se servent

1. P. [qu’on n’y fait pas aller tous les jours ouvriers. Et].

2. P. [lors qu’il n’y a pas d’obligation d’aller à l’Eglise].

3. P. [praesidium].

4. P. [avant] la Messe,

5. P. [sainte].