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Page:Œuvres de Blaise Pascal, VII.djvu/245

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��La Condamnation des dix-huit Lettres et autres ESGRiTs des Jansénistes avec les oeuvres suivantes de Antoine Arnauld Docteur de Sorbonne par NOSTRE S. Père le Pape. Le sixiesme jour de sep- tembre mil six cens cinquante SEPT*.

Le sixiesme jour de Septembre, mil six-cens cinquante sept.

Dans la Congrégation Générale de la saincte Inquisi- tion Romaine et universelle tenue au Palais Apostolique de Saincte Marie Majeur, en présence de Nostre S. Père le Pape Alexandre VIL et des Eminentissimes et Reveren- dissimes Nosseigneurs les Cardinaux de la Saincte Eglise Romaine, Inquisiteurs Généraux par toute la Chrestienté, et spécialement députez par le S. Siège Apostolique con- tre les Hérésies,

��I. Cette condamnation fut connue à Paris, le i8 octobre 1667 ; le décret y fut imprimé et crié dans les rues en décembre. Arnauld, dans ses Difficultés proposées à M. Steyaert, 1691, diff. 94, 3^ ex., T. 9, p, 286, estime que les Provinciales ont été inscrites dans le catalogue des livres défendus, parce qu'elles ont paru sans nom d'auteur, sans approbation et sans indication du lieu d'impression. Il ajoute que le fait qu'elles étaient écrites en langue vulgaire a donné peut-être à craindre que le peuple en estimât moins les Jésuites. Il remarque que, malgré les menaces du Père Fabri, dont les Notas in notas Wen- drockii ont été censurées, le livre de Wendrock ne l'a jamais été. Il affirme enfin que les Provinciales traduites en diverses langues ont été lues dans le dernier Conclave « par les plus habiles cardinaux avec grande approbation. »

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