Page:Œuvres de Blaise Pascal, VII.djvu/30

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16 ŒUVRES

HOC DixissE EUM QUI ARGUiTUR : aut si locutus est talia, eum damna qui dixerit. C'est pourquoy si ces Ecclésiastiques veulent sui- vre l'exemple de S. Hierome, comme ils en font profession et comme toutes les personnes équitables y sont obligées, ils me doivent dire aujourd'huy comme S. Hierome dit à Jean de Jérusalem : Aut nega hoc dixisse Jansenium qui arguitur ; aut si locutus est talia eum damna qui dixerit. Ou niez que Jan- senius soit l'auteur de ces cinq Propositions qu'on luy attri- bue, ou condamnez -le pour avoir parlé de la sorte s'il en est véritablement l'auteur. Quand ils parleront de cette sorte il sera bien-aisé de les satisfaire, puis que je leur déclare dés maintenant, comme j'avois desja fait en substance dans ma lettre, que si Jansenius en est l'auteur, je les condamne aussi bien dans son livre que dans tout autre [p. 3g].

[Arnauld]. — Cas proposé par un Docteur, touchant la signature de la Constitution dernière du Pape Alexandre VII. Et du Formulaire en l'Assemblée generalle du Clergé, le il Mars 1651....^ s. 1. n. d. l\2 p. ïn-l^\

p. 12.... On supplie M... de considérer que dans cette uni- que question de fait, on a pour soy la protestation de Janse- nius, qui déclare nettement en termes exprès et formels qu'il condamne le sens de Calvin, Et la protestation du même Jansenius [qu.i] déclare encore qu'il approuve cette doctrine, que la grâce laisse tousjours en l'homme le pouvoir d'y résis- ter, qui subsiste avec la grâce : Voicy les termes dans lesquels il exprime l'un et l'autre, c'est au troisième tome, livre 8, ch.

��I. Ce traité est contemporain de la dix-huitième Provinciale ; il fut écrit le 20 mars 165- et complété depuis. Dans la 3"^ difficulté, p 10, Arnauld riposte au livre récent du Père Annat ; il prend acte de ce que ce Jésuite assimile la doctrine de Jansenius et celle de Calvin, et tire de celle constatation des conclusi<ins semblable» à celles que tire Pascal. Il fait mention, page 5, des Aojs des Consulteurs du Saint-Office qui lui sont u tombez entre les mains «, comme le faisait la dix-septième Pro- vinciale ; il cite, en même temps que Pascal et que Nicole, les textes de Jansenius, dont Pascal donne une traduction assez libre.

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