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APPENDICE AUX ÉCRITS DES CURÉS 105

aux attires crimes : Qui sont contraires aux principes de l'Evan- gile, injurieuses aux Sacremens c^e Jesus-Chrtst, et calomnieuses. Et que pour cela il est nécessaire de deffendre, sous de tres- griefves peines que personne ne soit si présomptueux que de sou- tenir ou de mettre en pratique la doctrine de ce livre, et beau- coup moins encore de s^en servir dans la conduite des consciences. A Rouen, le i5. d'Avril i658. et signé

Le dernier d'Avril qui estoit le jour de l'Assemblée Syno- dale des Curez de Paris, tout ce qui a voit esté fait par le passé sur le sujet de l'Apologie fut confirmé : on remercia les huict députez de leurs soins, et on les pria instamment de les vou- loir continuer. Et comme c'estoit le temps de nommer de nouveaux Syndics, on pria M. de S. Roch de continuer ses soins, qui avoient esté si utiles à la compagnie et à l'Eglise entière, depuis quatorze ans qu'il exerce cette charge. Mais comme M. des SS. Innocens estoit nouvellement éleu Promo- teur, et qu'ainsi il ne pouvoit plus estre continué dans le Syn- dicat, on le remercia avec beaucoup d'affection, et on le pria au moins de vouloir demeurer au nombre des députez : Et M. le Curé de S. Eustache fut éleu Syndic à sa place.

Le deuxiesme de May M. Gauquelin après avoir rendu compte à la Faculté de ce que M. l'Abbé le Camus avoit dit à M. de Rhodez, et au P. Annat, touchant la conférence qu'avoit demandé l'Auteur de l'Apologie, et que depuis cet Auteur n'estoit point comparu, il fit son rapport de deux autres pro- positions de ce livre, l'une touchant le meurtre, et l'autre touchant la calomnie. Il fut conclu que la Faculté s'assem- bleroit le lundy suivant, auquel jour ces deux propositions furent censurées.

Cependant les Jésuites depuis leur premier Escrit intitulé. Réfutation, etc. avoient publié deux ou trois feuilles pour soustenir les propositions qu'on examinoit en Sorbonne. Et les Curez ayant résolu d'y respondre, le firent par leur 3. et 4. Escrit ; Ils avoient remarqué que les moyens que les Jé- suites employoient pour deffendre leur méchante Morale, consistoient principalement en deux choses ; Tune à citer une

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